Ne laissez pas les maladies cardiovasculaires nous briser le cœur !
Troubles du rythme cardiaque, hypertension artérielle, infarctus du myocarde, phlébite et embolie pulmonaire… Les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de décès dans le monde(1). Et plus de 4 millions de personnes(2) sont traitées pour y faire face. Des chiffres qui pourraient revus à la baisse si les populations étaient mieux informées et sensibilisées aux facteurs de risques. Rejoignez le mouvement.
Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires touchent le cœur, mais aussi les vaisseaux sanguins. Elles sont la 2e cause de mortalité en France(2) avec 140 000 décès par an(2).
Ces pathologies représentent un fardeau considérable pour la santé publique en termes de soins et d’équipements, mais aussi de coûts. Dans l’hexagone, les dépenses liées aux maladies cardio-neurovasculaires concernent 8 % de la population avec une dépense moyenne par patient de 3 448 euros(3). 1 million de personnes étant hospitalisées chaque année en France(2).
D’après la Fondation pour le recherche médicale, trois pathologies représentant plus des deux tiers de ces dépenses : la maladie coronaire, les accidents vasculaires cérébraux et l’insuffisance cardiaque
Les maladies cardiovasculaires sont l’affaire de tous : elles sont responsables de 400 décès par jour et demeurent la première cause de mortalité chez les femmes. Je veux rappeler que rien n’est définitif si chacun en prend conscience et améliore son hygiène de vie. »
Pr Gérard Helft, Président de la Fédération Française de Cardiologie
- Le tabac,
- La sédentarité,
- L'excès de cholestérol,
- Le diabète,
- L'hypertension artérielle,
- Le stress.
S’il est possible de les réduire en adoptant une vie plus saine : arrêter de fumer, faire du sport, manger équilibré, bien dormir… Force est de constater que l’incidence de ces facteurs de risque a fortement augmenté ces dernières décennies. En cause : l’évolution de nos modes de vie avec la consommation accrue d’aliments transformés riches en gras et en sucre (sodas, plats cuisinés, junkfood…) ou encore la sédentarité due aux écrans et au manque d’activité physique.
En 30 ans, les maladies cardiovasculaires sont devenues
la première cause de décès chez les femmes, quel que soit leur âge, selon
l’Institut Pasteur de Lille.
Mieux vaut prévenir que guérir
La prévention et la sensibilisation jouent un rôle crucial dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires. Campagnes de sensibilisation du public pour encourager les individus à adopter des modes de vie plus sains, programmes de dépistage ciblant les facteurs de risque tels que l’hypertension et le diabète pour aider à identifier les personnes à risque élevé et les orienter vers un suivi médical approprié… d’importants dispositifs sont actuellement mis en place pour permettre à tous, de prendre conscience des dangers encourus et préserver le bien-être des habitants.
En tant qu’infirmière ou infirmier, vous avez, vous aussi, un rôle à jouer !
Pour vous permettre de mieux évaluer et de repérer les risques cardio-vasculaires en fonction :
- Des habitudes de vie ;
- De la situation psychosociale ;
- Des facteurs personnels.
Proforma France a élaboré une formation dédiée de 14h et ultra-complète. Intitulée « Repérage et prise en charge du risque cardio-vasculaire par l’infirmière » elle vous permettra de faire évoluer et de sécuriser vos pratiques professionnelles et d’améliorer la prise en charge de vos patients.
Renseignez-vous !
Sources :
(1) Fédération Française de cardiologie
(2)Ministère de la Santé et de la prévention 2022 – Santé Publique France 2019
(3) « Le coût des maladies cardio-neurovasculaires en France et son évolution » – La Lettre du Cardiologue – N° 551-552 / février 2022